Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Problématiques de notre temps : écologie, guerre, zoonose, démographie et philosophie › Des interviews et des news intéressantes mais peu diffusées dans les médias. Période début septembre 2023
- Ce sujet contient 25 réponses, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par René, le il y a 2 années et 2 mois.
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14 septembre 2023 à 9h12 #4427
Une prise de notes ci-dessous :
Dans la revue, Prescrire (initialement, sans conflit d’intérêts), on peut lire : « Attention à l’ivermectine, ce produit peut tuer via des manifestations cutanées sévères ».Or, sur la base de données de l’OMS, Vigiaccess, recense sur 35 ans 26 décès sur 5 milliards de prescriptions d’ivermectine.
De fait, on meurt moins d’une réaction mortelle avec l’ivermectine, qu’avec n’importe quel produit, et moins qu’avec des cacahuètes (première cause de décès par allergie alimentaire). Le risque revient à celui de monter dans une voiture et mourir du fait qu’elle se prend une météorite.Le phénomène est très, très rare. Quant au syndrome de Lyell dénoncé par Prescrire, il semble qu’il n’y ait aucun cas décrit dans la littérature et dans les organismes de pharmacovigilance ! On peut s’apercevoir que ce n’est qu’après 40 ans d’utilisation et avec l’arrivée du covid, que l’on signale ce » danger », alors qu’il n’y a aucun cas décrit dans la littérature concernant covid, ivermectine et décès. L’agence de pharmacovigilance belge a fait de même, ayant mis 40 ans pour signaler ce « danger », uniquement lorsque cela a été prescrit pour le covid ! Cherchez l’erreur.
Peut-on être informé quand toute la presse, y compris les revues spécialisées et scientifiques, sont financées par le grand capital ? Quant à l’EMA, L’Agence Européenne du Médicament, cet organisme public est financé à 86% par l’industrie pharmaceutique et à 14% par l’UE (nos impôts).
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Ps : voir le sujet suivant ou précédant en parcourant le fil de ce forum (les news retenues sur une quinzaine de jours.)René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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> Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Signal (cliquer ici)15 septembre 2023 à 4h20 #4430Nucléaire, Arnaud Montebourg, comment avons-nous perdu autant de terrain ? Comment retrouver notre souveraineté énergétique ?
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> Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Signal (cliquer ici)15 septembre 2023 à 12h36 #4431Pourquoi, selon, Pierre Yves Rougeyron, l’Allemagne ne veut pas du nucléaire français ?
La question serait plutôt, pourquoi la France ne défend pas son nucléaire et son indépendance énergétique (que l’on soit pour ou contre le nucléaire) ? Il y a là une contradiction impossible à comprendre… Pourtant, notre gouvernement sabote bien son indépendance énergétique. Comment faire pour enquêter sur les raisons de ce sabotage ? Il suffit d’aligner les faits, leur chronologie, les intérêts des décideurs et les circuits financiers.————————
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> Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Signal (cliquer ici)15 septembre 2023 à 20h59 #4433Roger Martelli, historien, directeur de la publication de Regards et auteur de « Pourquoi la gauche a perdu. Et comment elle peut gagner » aux éditions Arcane17.
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> Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Signal (cliquer ici)16 septembre 2023 à 2h10 #4435Le niveau de corruption de l’UE est inimaginable.
Sa présidente, Ursula Von Der Layen, le juge qui traite l’affaire des sms, l’ensemble de la commission covid qui s’entend par complicité avec la présidente et Pfizer qui n’aurait jamais dû être accrédité pour traiter avec l’UE en raison de ses condamnations passées.————————
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> Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Signal (cliquer ici)17 septembre 2023 à 2h15 #4436Sommaire de l’interview :
00:01:54 – Présentation
00:02:29 – L’héritage social inattendu de Darwin
00:08:31 – Définitions de plusieurs néolibéralismes
00:15:10 – Walter Lippmann et John Dewey
00:18:52 – Adapter l’humain à la mondialisation
00:28:14 – L’erreur originelle de Lippmann
00:33:05 – Le néolibéralisme est-il un autoritarisme ?
00:38:18 – Macron : figure du néolibéralisme autoritaire
00:42:24 – Néolibéralisme et démocratie
00:50:04 – Historique de la démocratie
00:56:54 – Macron l’anti-républicain
01:02:44 – L’engagement au sein des Gilets Jaunes
01:05:20 – La censure médiatique
01:07:13 – Le rôle des intellectuels
01:10:11 – Le rôle de l’éducation populaire
01:14:30 – Le peuple est le seul souverain dans notre Constitution
01:16:22 – Le débat public remplacé par des guerres de chapelles
01:20:51 – Un fascisme résurgent
01:22:49 – Question finaleUn commentaire :
La question finale est intéressante. Barbara Stiegler évoque l’ouvrage 89 de George Lefebvre (historien) qui explique les étapes de la révolution (aristocrates, bourgeois, citadins, paysans), où comment les ruisseaux font des fleuves.Une interrogation :
Dans cet entretien, ils ne parlent pas de la gestion covid (tant mieux ?).
Or, elle sait les morts innocents que cette gestion a entrainés, la doxa qui l’entoure et le censure qui menace. Lui, Olivier Berruyer, n’a jamais critiqué les chiffres des administrations (Santé Publique), or il n’est pas censé ignorer qu’ils sont trompeurs (comme l’indice des prix de l’Insee, le calcul du PIB, le taux de chômage…) bref, tout ce que font les gouvernements pour tromper les citoyens sur leurs bilans.Mais que dit ce silence ? Il ne peut être traitre de son côté, puisqu’elle a su dénoncer cette gestion avec beaucoup d’habileté (que sous l’angle du néolibéralisme, et non sur le plan médical). Lui, ne l’a jamais dénoncé, mais a cessé d’en parler sur son blog Les Crises.
En bref, ce silence est-il celui d’une résistance qui s’organise en sourdine pour échapper à la censure, celui de ceux qui hésitent avant de choisir le bon camp, celui de ceux qui se rangent du côté d’une démocratie encore élitiste, ou encore celui de ceux qui seront des traitres à la démocratie ?
Autrement dit, ces derniers n’y croient pas, mais cherchent à prédéfinir une autre élite, que celle provenant de la macronie.C’est difficile (ou plutôt indécidable et/ou indéterminé) ce qui se joue, n’est-ce pas ?
Question pour les philosophes : Qu’en dirait Spinoza, Hegel ou Dewey ?17 septembre 2023 à 4h05 #4437Quelques notes :
Quelles sont les limites de la connaissance ?
Invité : Giuseppe Longo Mathématicien, un logicien et épistémologue, chercheur à l’École Normale Supérieure à ParisLes mathématiques, la monnaie et la philosophie naissent en même temps dans la Grèce Antique, autrement dit, l’abstraction formelle, la valeur symbolique attachée aux objets et la valeur de la justice (l’éthique) se sont donnés naissance entre eux.
C’est allé un peu vite avec le parallélisme, mais l’image est sympa, la question qui se pose est, quel rôle a joué le politique pour que ces développements aient eu lieu ?Ou plutôt, comment le politique a dû s’inspirer des savoirs de son époque pour que les cités État se stabilisent quelque peu, et permettent ces développements ?
Plus pointu, Giuseppe Longo, l’invité d’Etienne Klein qui lui pose des questions plutôt d’ordre esthétique / rhétorique, montre en quoi, chaque domaine de la science (arithmétique, Euclide), le principe d’inertie de Galilée, Newton (la gravitation) contient ses limites (ses irrationalités).
Par exemple, Poincaré démontrera en quoi la mécanique de Newton n’était pas suffisante. Newton ne l’ignorait pas, mais il était incapable de le démontrer. Il estimait ainsi que Dieu devait intervenir de temps à autre pour corriger le calcul gravitationnel de l’ensemble des planètes. Laplace, bien entendu, voulait le contredire et a théorisé le déterminisme. Poincaré a donné naissance à la théorie du chaos.Question de fond : pourquoi les « sciences » tendent à ne pas voir leurs limites, c’est-à-dire, à être « absolues » (Prométhéennes), autrement dit, à faire « politique » ou religion en fait ?
Fonder les maths sur un calcul des signes potentiellement mécanisables était une erreur (car le formalisme de l’abstraction ne rentre pas dans le réel, ou dans l’épaisseur de la ligne), ce qui conduit au théorème d’incomplétude de Gödel :
Toute théorie assez puissante (arithmétique) est incomplète (ni leurs énoncés ni leur négation ne sont démontrables – ou sont indécidables),Question de Klein : ils seraient vrais, mais indémontrables ?
Réponse de Giuseppe Longo : C’est une mauvaise compréhension et une méconnaissance de la preuve de Gödel. L’énoncé est vrai (c’est une banalité que de le dire), mais la cohérence formalisée de l’énoncé implique l’indécidabilité.La question des algorithmes.
Un algorithme est une suite finie et non ambiguë d’instructions et d’opérations permettant de résoudre une classe de problèmes. C’est un ensemble des règles opératoires mises en oeuvre dans un calcul pour aboutir à un résultat.En informatique, l’algorithme est la traduction dans un langage de programmation d’une suite d’opérations (instructions) afin de la rendre exécutable par un ordinateur.
Synonyme : logiciel.Algorithme devient le langage des programmations. il y a le langage fonctionnel et l’impératif.
Mais il n’y pas d’algorithme pour démontrer des résultats négatifs. De fait, pour toute suite de chiffres aléatoire, vous pouvez créer un algorithme qui en définit la « logique ». De fait, on peut tout faire dire aux algorithmes.Pourquoi l’élémentaire n’est pas simple ? Il n’est jamais réductible à ce qu’on en voit : la moindre cellule du vivant est très complexe et, dès que vous l’étudiez, vous la tuez.
Les données pertinentes ne détiennent pas les réponses.
Plus il y a de données, moins elles sont pertinentes, plus les corrélations ne veulent rien dire.
Les algorithmes trouvent des optimas… en lesquels les idéologues voient la promesse d’un avenir.Mn 48.50 : question idiote d’Etienne Klein, incompréhensible de la part d’un philosophe qui se présente comme épistémologue : Êtes-vous sûr qu’il n’y a pas de nombre dans la nature ?
Ps : j’essaierai de revenir plus tard sur l’analyse des questions d’Etienne Klein, car elles ne me semblent pas adaptées aux problèmes de fond que soulève son invité : Giuseppe Longo.
17 septembre 2023 à 12h35 #4438Dans cet entretien, le sociologue Nicolas Framont nous permet de comprendre la sociologie de classe, ou comment les bourgeois (les nouveaux entrepreneurs, les nouveaux cadres) mènent une lutte pour le maintien délibéré, par inertie ou inconscient du statuquo, au détriment des classes populaires.
Son argumentation est très fine, fort bien documentée et actualisée à notre monde d’aujourd’hui.Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes. » Karl Marx
A travers l’histoire, les groupes dominants ont exercé un pouvoir considérable sur les discours, les valeurs et les normes culturelles, façonnant ainsi notre perception du monde et influençant nos choix sociaux et politiques.
Et par-delà le monde des idées, ce sont les détenteurs des capitaux qui sont le plus à même de peser sur l’évolution de nos structures.19 septembre 2023 à 21h17 #4441Ni la France ni l’Europe ne sont indépendants au niveau de leur nourriture. La sécurité alimentaire n’est pas garantie.
Pourtant, à l’horizon 2050, nous pourrions l’être et bénéficier d’une nourriture bio, de bonne qualité, en quantité suffisante, tout cela, sans nuire à notre environnement.
Pour cela, il ne faut pas produire pour les rendements compétitifs d’un marché mondial. Il n’y a de limite technique, il s’agit de mettre en œuvre une politique souveraine et responsable à l’égard du citoyen et des territoires nationaux et/ou régionaux.
Auteur : Alexandre Deloménie,
Voir également Gilles Billen (CNRS) dans Metabolism of cities.
20 septembre 2023 à 16h20 #444230 septembre 2023 à 13h43 #4454D’autres témoignages ici, lus par des acteurs.
On devine, derrière ses témoignages lus, l’engagement des acteurs, mais aussi la dénonciation de cette gestion dont, en 2023, on attend toujours le bilan. Un gouvernement peut-il reconnaître ses fautes ?
Est-ce aux citoyens d’exiger la vérité ? Sont-ils trop naïfs pour croire qu’on va leur livrer sans un combat ?————————
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